Asiatiquement vôtre

La capitale de la Corée du Sud est incroyable ! Surtout pendant Halloween et cette préparation aux JO d’Hiver !  La Kpop et les magasions de beauté sont partout. Ces 10j étaient un vrai bonheur : je me croyais un peu de retour à la maison car la ville est très occidentalisée et les gens parlent anglais !!

Les quartiers sont très différents les uns des autres, et les gratte-ciels sont rares : on peut « respirer ».

A Séoul, il est important de regarder en l’air, puisque de nombreux restaurants se trouve au 1^er étage des immeubles.

Perché en altitude, ce village tibétain se situe à 7h de bus de Chengdu, au Nord Ouest. Ils nous en fallu un peu plus à cause de ce qu’on appelle maintenant des « chinese troubles », c’est-à-dire des problèmes dont on ne connait pas toujours la cause, et qui ne peuvent se passer qu’ici tellement ils sont absurdes…  Ces « chinese troubles » ont été nombreux en début d’année lorsqu’il fallait s’occuper du visa ou de la location de l’appartement, alors il vaut mieux les prendre avec le sourire !

Les balades à cheval dans les montagnes permettent de s’approcher des nombreux yaks, tout en admirant la vue sur les montagnes aux sommets enneigés.

Nous sommes 12 amis à avoir réserver des chambres dans une auberge de jeunesse. Réveil à 8h, nous découvrons avec stupéfaction les 20cm de neige qui sont tombés pendant la nuit. Moment intense de joie, suivi d’appréhension : sera-t-il possible d’aller en altitude pour visiter le célèbre parc. Après avoir discuté avec l’hôte qui s’occupe de nous, il n’est pas possible de se rendre au parc, qui est fermé à cause des chutes de neige. Plan B, nous nous dirigeons vers un 2^nd parc: Huanglong, plus petit mais tout aussi beau !

Le 11 novembre c’est la journée des « célibataires » (pour la succession de 1) en Chine. Un peu triste de célébrer la solitude… Mais pas pour tout le monde. En effet, cette journée représente des milliards de dollars pour le puissant retailer chinois Alibaba. Cette journée est un peu une sorte de Black Friday, où tous les chinois achètent en ligne des produits bradés pour l’occasion.

Il a fallu 40 minutes à Alibaba pour franchir le cap des 8 milliards de dollar de ventes. Sur les sites Tmall et Taobao d’Alibaba, le record de l’an dernier (17,8 milliards de dollars) est battu à la mi-journée. Il s’élève à la fin de la journée à 25,4 milliards de dollars !

90% des achats ont été effectué via les smartphones. Pas étonnant, ils passent leur vie dessus, ne regardant pas où ils vont dans la rue, ne mettant pas d’écouteur dans le métro… La 4G est disponible partout, tout le temps… il est donc possible d’acheter en ligne à tout moment. Le téléphone représente le moyen de paiement le plus courant ici. L’espèce est la seconde option. La CB n’est pas très répandu, sauf dans les grands magasins. Ils payent énormément via Alipay, même les petits vendeurs dans les streets food.

Trois jours à Chongqing on suffit à Louis et moi pour voir à quoi ressembler une ville de 30 millions d’habitants. Chongqing c’est un peu la « crazy city » où les rues sont bondées à toutes heures. C’est une espèce de NYC version asiatique, avec des écrans énormes où les pubs défilent et illumine les rues une fois la nuit tombée.
Nous avons pu découvrir la fondue chinoise, spécialité de la région, pour fêter l’anniversaire de Louis. Ce repas consiste à plonger des légumes et de la « viande » dans de l’huile bouillante et fortement épicée. Autrement dit, ça arrache ! Je mets le terme viande entre parenthèses, car à part la peau de cochon, je n’ai jamais été capable de savoir ce que c’était réellement… Je crois que je ne préfère pas.

Prenons maintenant l’avion, direction la province du Guangxi !

Guilin a ses paysages qu’on ne pense voir que sur carte postale. Entourée de pains de sucre, cette petite ville est un véritable havre de paix. Le matin, les balades ensoleillées dans le parc sont très agréables, bercées par la musique feng shui des chinois qui dansent ou peignent des caractères sur le sol avec de l’eau à l’aide de leur grand pinceau.

Guilin est le point de départ parfait pour les rizières de Longsheng au Nord, de Yangshuo (une sorte de mini Guilin), et de Xingping, village très connu au bord de la rivière Li et ses fameux bambous boat. Nous avons passé 5 jours dans ce coin là avec Louis. Vélo, repas typiques, balades au soleil…

En Chine, Chengdu est une ville très polluée, mais elle n’apparait seulement à la quarantième position.

Je ne préfère donc pas imaginer la qualité d’air, et donc la qualité de vie des habitants dans les villes qui figurent dans le top 10. Ici, le brouillard dû à la pollution est toujours présent. On s’en rend bien compte lorsqu’il fait beau.

A mon arrivée, je n’imaginais pas à quel point c’était là, juste au-dessus de nos têtes, jusqu’à ce qu’un jour de grand ciel bleu apparaisse, mais toujours le brouillard, bel et bien présent. Rare sont les jours où on voit le soleil.

Les pics varient beaucoup selon les jours. L’indice le plus important que j’ai connu s’élevait à 205 (PM2.5) alors qu’il dépasse rarement 60 à Paris... Parfois, on ne peut rien voir à 50m, ce qui créé une ambiance assez particulière, d’autant plus que tout le monde met son masque. C’est triste d’en arriver là.

On se demande alors comment ça va évoluer dans les prochaines années. Affligeant.

Lors du mois de novembre, j’ai eu la chance de rejoindre un projet de l’association AIESEC.
AIESEC est une association mondialement connue qui a pour but d’envoyer des étudiants dans des universités étrangères pour réaliser un projet pendant quelques semaines.
Durant 6 semaines, AIESEC a accueilli trois volontaires ; un Colombien, un Mexicain et une étudiante du Zimbabwe. Ils sont ici pour un projet qui porte sur l’environnement, auquel je participe également. Etant étrangère, je ne peux pas réellement faire partie de cette asso ; j’ai donc le même rôle que les trois autres : « Global Volunteer ».
Le but de ce projet est de sensibiliser les plus jeunes aux problèmes de la pollution, notamment de l’eau. C’est pourquoi, chaque mardi après-midi, nous allons donner des cours – en anglais –  dans les écoles sur les problèmes et les solutions qui existent.

De plus, j'ai réussi à trouver un petit job. Me voici désormais chargée de la communication d’une startup chinoise de design intérieur pendant deux mois. Je m’occupe donc de la communication via les réseaux sociaux, mais également de la création du site internet en anglais, exactement l’expérience dont j’avais besoin. Bien que je ne travaille qu’une journée par semaine, je découvre tout de même de nouveaux outils, et le cadre ainsi que l’ambiance de l’open-space est très agréable. Le petit challenge est de faire décoller l’entreprise sur les réseaux, ce qui n’est pas évident puisque Facebook et Instragram ne sont pas autorisés en Chine.

Le plus bénéfique dans cette expérience est probablement l’opportunité de voir comment les chinois fonctionnent au boulot. Etant en open-space avec de nombreuses autres startups, je peux d’observer. A midi, c’est l’heure du déjeuner. Les chinois prennent rarement plus de 20 minutes pour avaler leur repas, car ils consacrent le reste de leur pause à une sieste. Tout le monde s’alonge sur les fauteuils pour un piquer un somme ! A 14h, après ce calme apaisant, les activités reprennent de plus belle. Les horaires ici sont plutôt confortables : 10h-18h30 avec 1h30 de pause de 12h30 à 14h. La journée est tout de même longue puisqu’il me faut quasiment 2h en métro pour me rendre sur place.

Voilà, trois mois que j’ai posé mes valises en Chine.
Chengdu, 30 millions d’habitants, des gratte-ciels partout, je n’avais jamais vu ça auparavant. Je voulais du changement, ça n’a pas loupé. Et vlan, un peu de modernité par ici, un peu d’ancienneté par là.
Selon les quartiers, on croit voyager dans le temps.
Quel sentiment étrange, au début, de croiser des tuk-tuks transportant de la "viande" suspendue à des crochets sur une quatre voies embouteillées.

Les transports en commun sont bien développés. Le réseau de bus est très important et les quelques lignes de métro existantes parcours toute la ville. En revanche, les distances sont vraiment grandes et il faut du temps – et beaucoup de patience aux heures de pointes – si on prend les transports en commun. Une bonne alternative : le vélo ! Les « Ofo » ou « Mobike » sont présents partout. Peut-être un peu trop parfois, quand ils sont tellement nombreux qu’il n’est plus possible de marcher sur les trottoirs... Ils ne nécessitent pas de bornes : leur utilisateur circule avec, puis une fois sa course finie, il le dépose sur la béquille là où il le souhaite. Pour en récupérer un, il suffit d’avoir un abonnement et son téléphone pour les déverrouiller via le QR code.

Quoiqu’il en soit, au fil du temps, toutes ces choses plus surprenantes les unes que les autres deviennent banales… Excepté les bruyants raclements de gorge suivis d’un violent crachat auquel je ne m’habituerais sans doute jamais… Ni même les klaxons incessants.

Les chinois sont cependant, contrairement à la réputation qu’on leur a un jour donnée, des personnes très accueillantes. La barrière de la langue est effectivement un problème quotidien, mais on trouve toujours un moyen en parlant avec ses mains.
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L’apprentissage de la langue n’est pas facile malgré l’absence de conjugaison. La prononciation du chinois est très différente de la nôtre qui est très monotone. En effet, il existe quatre tons en chinois, et les mots peuvent totalement changer de sens selon leur accent, et donc la prononciation.
Je finis donc cet article avec une petite leçon simple mais utile : măi signifie acheter, alors que mài veut dire vendre.